La civilisation qui a érigé les mégalithes ne connaissait pas l’écriture, seule l’archéologie peut nous renseigner.
À Carnac, le tumulus Saint Michel daterait du Ve millénaire avant J.-C., des alignements de menhirs, bien postérieurs, seraient de la fin du IVe millénaire. Le dolmen de Kermario a, lui, été construit avant les pyramides d’Égypte (IIIe millénaire). Si les constructions sur le site s’échelonnent sur des siècles, des caractéristiques communes unifient le Néolithique. Il associe les phénomènes suivants : abattage d’arbres d’où les pierres polies trouvées sur le site ; sédentarisation d’où les trous de poteaux trouvés par les archéologues en 2014 ; agriculture dont la pratique est attestée par des outils pour broyer le grain.
La population augmente et s’organise en vastes communautés capables d’édifier des nécropoles et des sanctuaires en pierre Le granite local sert aux mégalithes : il suffit de déterrer les blocs qui affleurent puis de les déplacer sur des chemins de rondins avec des dizaines d’hommes tirant des cordages.
Le site de Stonehenge est un sanctuaire préhistorique situé dans le comté du Wiltshire près de Londres, en Angleterre. Il est composé de mégalithes dressés à la verticale et formant plusieurs cercles concentriques. Sa fonction reste actuellement une énigme pour les chercheurs qui pensent que cela aurait pu être un sanctuaire de culte solaire, un observatoire astronomique ou un monument funéraire.
La disposition des pierres date du IIIème millénaire avant notre ère. Sur les menhirs de 4 mètres de haut, tous les uns à côté des autres, formant des cercles, sont fixés des linteaux grâce à des tenons mortaises. Elles ont été transportées depuis Preseli Hills à 200km, dans le Sud-Ouest du Pays de Galles, probablement par voie navigable.
Aujourd’hui, ce site mystérieux est classé au patrimoine mondial de l’Unesco et s’accompagne d’un musée reconstituant un village néolithique à échelle humaine.
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